Elle est née dans une fratrie de 5 enfants, à Baguinéda, à proximité de Bamako, au Mali. À 12 ans, elle doit quitter ses parents pour vivre à Figuira, le village natal de son père, dans le Mandé, puis à Kayes. Tous les soirs, elle doit vendre de l’eau fraîche à la gare1.
Elle a finalement la possibilité de poursuivre ses études, obtenant une maîtrise de socioanthropologie à la Faculté des Langues, Arts et Sciences Humaines de Bamako, et un DEA en socio-économie du développement, à l’université Mandé Bukari de Bamako2. Elle travaille ensuite pour la radio3.
Elle se consacre également à l'écriture, de poésie, de roman et d'essai . Sa première œuvre intitulée :Polygamie, gangrène du peuple, publiée en 1998 par les Nouvelles Éditions Africaines (NEA) dans une anthologie regroupant de jeunes écrivains d'Afrique de l'Ouest. Elle écrit également un recueil de nouvelles, Les Ombres du passé, ainsi qu'un recueil de poèmes, À toutes les muses, édité par Mandé Éditions, et des poèmes mis en musique par Aba Diop. En 2014, elle produit un nouvel essai, Crise sécuritaire et violences au Nord du Mali, aux Éditions La Sahélienne.
Elle est également l'auteure d'une trilogie romanesque, entamée avec Sous fer en 20132, prix Massa Makan Diabaté en 2015, suivie de Quand les cauris se taisent et Les Mamelles de l’amour1.
En 2016 paraît un carnet de voyages, J’aimais cet homme qui chantait le fleuve, associant des poèmes de Fatoumata Keïta aux photographies des bords du fleuve Niger, prises par Michel Calzat.
Elle observe dans son œuvre la société malienne contemporaine, le Mandé rural comme la vie urbaine à Bamako, l'excision, la polygamie, le lévirat, etc., et joue également des expressions malinké1.
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